L’exposition principale de la Biennale Némo teste la capacité des arts et des technologies à révéler ce qui nous est invisible, imperceptible ou indicible.
Nombre d’artistes contemporains font œuvre de phénomènes astrophysiques, magnétiques, chimiques, nucléaires mais aussi sociétaux, économiques, sociologiques. Par la matérialisation de l’imperceptible, ils produisent de nouvelles cartographies du « réel ». Au creux de l’invisible jaillit alors l’inouï de nouvelles formes esthétiques, mais aussi une autre perception du monde qui nous entoure.
Dans 7 zones thématiques aux noms bien définis, une trentaine d’artistes expose des œuvres d’art numérique qui révèlent l’invisible. La Halle Aubervilliers, en accès libre, tisse des liens vers toutes les zones, elle-même nommée « Combien d’anges peuvent danser sur une tête d’épingle ? ».
Dans cette exposition, comme dans la Biennale Némo en général, « tout est vrai » bien sûr… Mais comme à notre habitude, nous nous sommes permis d’introduire quelques petites variantes dans la réalité et notre univers, ou dans les réalités et les univers…
En pénétrant dans les différentes salles du CENTQUATRE-PARIS, nous nous trouvons entre le scientifiquement avéré et X-Files, entre Maurice Maeterlinck et la physique quantique, entre Luigi Pirandello et Philip K. Dick, entre Stephen Hawking et H.P. Lovecraft, entre Albert Einstein et Edgar A. Poe…
Direction artistique : Gilles Alvarez et José-Manuel Gonçalvès
Combien d’anges peuvent danser sur une tête d’épingle ? – Halle Aubervilliers
David Munoz, La Grande Casse / Cosa Mentale – 45.3081, 6.7253 (2021) (S+T+ARTS artiste) Dries Depoorter, Surveillance Speaker (2018-2021) Geoffroy de Crécy, Empty Places (2020) Guillaume Marmin, Passengers (2020) [du 9 octobre au 7 novembre] Jeroen Van Loon, Permanent Data (2020) Justine Emard, Intraorganism (2021) [à l’heure pile, toutes les heures à la nuit tombée] Luke Jerram, Mars (2019) [Par vent fort, Mars est désinstallée provisoirement] Richard Vijgen, Hertzian Landscapes (2019) (S+T+ARTS artiste) Richard Vijgen, The Architecture of Radio (2016)
Bureau d’expertise des phénomènes invisibles – Atelier 4
Alan Warburton, Dust Bunny (2015) Alexandra Daisy Ginsberg, The Substitute (2019) (S+T+ARTS artiste) Benjamin Vedrenne, Orbis Tertius (2021) (S+T+ARTS artiste) COMMA (Clémence Choquet et Mickaël Gamio), Partition pour trois smartphones (2020) Davide Quayola, Pointillisme (2021) Emmanuel Van der Auwera, VideoSculpture XX (The World’s 6th Sense) (2019) Fabien Léaustic, Génèse d’un paysage médusé (2020) Heather Dewey-Hagborg, Probably Chelsea (2009 – 2021) Jean-Marie Delbes et Hatim El Hihi, Live ! I See Dead People (2012 – 2021) Stéphane Bissières, Effets de champ (2019) Yuguang Zhang, (Non-)Human (2021) (S+T+ARTS artiste)
Donatien Aubert, Les jardins cybernétiques (2020) Paul Duncombe, Éden (2021) Stéfane Perraud et Aram Kebabdjian, Zone bleue (2020) Tega Brain, Julian Oliver et Bengt Sjölén, Asunder (2019)
Le NeoConsortium, ModuloformⒷ Panoptique (2021) (S+T+ARTS artiste) Stanza, The Nemesis Machine – From Metropolis to Megalopolis to Ecumenopolis (2015 – 2021) (S+T+ARTS artiste) Daily tous les jours (Mouna Andraos et Melissa Mongiat), I Heard There Was a Secret Chord (2017)
The Beirut Port Explosion (2020, 11’58) The Killing of Mark Duggan (2020, 23’15) Airstrikes on M2 Hospital (2017, 4’47) The Bombing of Rafah (2015, 9’05)